pétition, +de6000 signataires
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coordination nationale des enseignants?
Pour information, il semble que des enseignant-e-s-chercheur-e-s à l’échelle nationale pensent sérieusement à commencer à agir contre la LRU, notamment à l'appel des personnes de Paris-8 signataires de la tribune « Les présidents d'université ne parlent pas en notre nom : pour une université collégiale » (Le Monde, 21 novembre 2007).
Il semble que se profile la création d’une coordination intitulée
« Sauvons l'université », et visant dans un premier temps à faire signer une pétition
reprenant le texte de l'article du Monde légèrement retouché, afin
de recueillir des signatures de tou-te-s les membres de la communauté
universitaire.
Plus d’informations peut-être dans les prochains jours par le site de Sauvons la recherche.
Il semble que se profile la création d’une coordination intitulée
« Sauvons l'université », et visant dans un premier temps à faire signer une pétition
reprenant le texte de l'article du Monde légèrement retouché, afin
de recueillir des signatures de tou-te-s les membres de la communauté
universitaire.
Plus d’informations peut-être dans les prochains jours par le site de Sauvons la recherche.
manon- Messages : 113
Date d'inscription : 15/11/2007
Re: pétition, +de6000 signataires
j'ai la motion qu'ils comptent faire voter, j'la mets tout à l'heure sur le forum!
Yaume- Messages : 113
Date d'inscription : 13/11/2007
Re: pétition, +de6000 signataires
Un ami doctorant m'a envoyé un mail venant de Sauvons la recherche, en piece jointe était attaché ceci:
"Projet de motion sur la loi LRU
Pour vote par les assemblees generales de personnels ou les conseils
de composantes et d’universites
26 novembre 2007
La loi relative aux Libertes et Responsabilites des Universites (loi LRU) apporte des change-
ments majeurs dans la gouvernance, la gestion et les missions de l’Universite. Un certain nombre
de ces changements sont inacceptables pour la communaute universitaire :
• une concentration sans precedent du pouvoir entre les mains du president :election du
president par les seuls membreselus du CA (LRU, article 6), alors qu’actuellement il est
elu par les membres en exercice des trois conseils. De plus, le nouveau mode de scrutin avan-
tage demesurement la liste en tete (decret du 30 octobre 2007). Enfin, le CS et le CEVU sont
affaiblis (LRU articles 5, 8 et 9) etc. . .
• des modalites de recrutement des enseignants chercheurs bouleversees : comites de selections
nommes par le president pour chaque poste `a pourvoir, droit de veto presidentiel sur les
nomminations (articles 6 et 11), abandonnant ainsi tous les garde-fous assures par le caract`ere
elu et souverain des commissions de specialistes ;
• un budget global incluant la masse salariale : cette derni`ere est plafonnee et negociee par
le president, qui pourra y prendre des fonds pour assurer d’autres missions (fongibilite
asymetrique) et la remodeler librement (concentration sur les hauts salaires, abandon des
postes de categorie C pour externaliser les taches d’entretien etc. . . ). Le risque est reel, `a
court terme, de voir menaces les recrutements sur des postes de fonctionnaire (en particulier
pour les enseignants chercheurs, article 19). Enfin, cela contient en germe un changement de
statut des personnels, puisque les salaires sont imputes au budget de l’universite en lieu et
place du budget de l’Éat ;
• un conseil d’administration definissant l’attribution des charges de service des enseignants
chercheurs ; un president souverain pour l’attribution des primes (article 19) ;
Conscients qu’une renovation du fonctionnement de l’Universite est necessaire, nous demandons
cependant :
1. que la loi votee le 10 aout dernier dans la precipitation voit son application suspendue (voire
abrogee) et que des discussions soient organisees sur l’avenir des universites en impliquant
l’ensemble des personnels et usagers dans un reel processus democratique ;
2. que la Conference des Presidents d’Universite, qui a discute de la loi avec les minist`eres depuis
de nombreuses annees, en se declarant, sans aucune legimite, comme representative de la
communaute universitaire, soit defaite de son role de negociateur unique sur ce sujet ;
3. que le President de notre Universite se prononce publiquement sur celle-ci et pour l’ouverture
de discussions de fond sur une loi d’autonomie des universites.
Enfin, nous manifestons notre soutien auxetudiants dans leur lutte contre ce texte, tout en les
invitant `a trouver d’autres modes d’action que les blocages, qui vident les campus et risquent, `a
terme, d’entrainer un enlisement du mouvement. De meme, nous reaffirmons notre souhait de ne
pas voir les EPST, et en particulier le CNRS, affaiblis au point de ne plus pouvoir mener `a bien
leur mission de coordinateurs et d’acteurs nationaux de la Recherche"
"Projet de motion sur la loi LRU
Pour vote par les assemblees generales de personnels ou les conseils
de composantes et d’universites
26 novembre 2007
La loi relative aux Libertes et Responsabilites des Universites (loi LRU) apporte des change-
ments majeurs dans la gouvernance, la gestion et les missions de l’Universite. Un certain nombre
de ces changements sont inacceptables pour la communaute universitaire :
• une concentration sans precedent du pouvoir entre les mains du president :election du
president par les seuls membreselus du CA (LRU, article 6), alors qu’actuellement il est
elu par les membres en exercice des trois conseils. De plus, le nouveau mode de scrutin avan-
tage demesurement la liste en tete (decret du 30 octobre 2007). Enfin, le CS et le CEVU sont
affaiblis (LRU articles 5, 8 et 9) etc. . .
• des modalites de recrutement des enseignants chercheurs bouleversees : comites de selections
nommes par le president pour chaque poste `a pourvoir, droit de veto presidentiel sur les
nomminations (articles 6 et 11), abandonnant ainsi tous les garde-fous assures par le caract`ere
elu et souverain des commissions de specialistes ;
• un budget global incluant la masse salariale : cette derni`ere est plafonnee et negociee par
le president, qui pourra y prendre des fonds pour assurer d’autres missions (fongibilite
asymetrique) et la remodeler librement (concentration sur les hauts salaires, abandon des
postes de categorie C pour externaliser les taches d’entretien etc. . . ). Le risque est reel, `a
court terme, de voir menaces les recrutements sur des postes de fonctionnaire (en particulier
pour les enseignants chercheurs, article 19). Enfin, cela contient en germe un changement de
statut des personnels, puisque les salaires sont imputes au budget de l’universite en lieu et
place du budget de l’Éat ;
• un conseil d’administration definissant l’attribution des charges de service des enseignants
chercheurs ; un president souverain pour l’attribution des primes (article 19) ;
Conscients qu’une renovation du fonctionnement de l’Universite est necessaire, nous demandons
cependant :
1. que la loi votee le 10 aout dernier dans la precipitation voit son application suspendue (voire
abrogee) et que des discussions soient organisees sur l’avenir des universites en impliquant
l’ensemble des personnels et usagers dans un reel processus democratique ;
2. que la Conference des Presidents d’Universite, qui a discute de la loi avec les minist`eres depuis
de nombreuses annees, en se declarant, sans aucune legimite, comme representative de la
communaute universitaire, soit defaite de son role de negociateur unique sur ce sujet ;
3. que le President de notre Universite se prononce publiquement sur celle-ci et pour l’ouverture
de discussions de fond sur une loi d’autonomie des universites.
Enfin, nous manifestons notre soutien auxetudiants dans leur lutte contre ce texte, tout en les
invitant `a trouver d’autres modes d’action que les blocages, qui vident les campus et risquent, `a
terme, d’entrainer un enlisement du mouvement. De meme, nous reaffirmons notre souhait de ne
pas voir les EPST, et en particulier le CNRS, affaiblis au point de ne plus pouvoir mener `a bien
leur mission de coordinateurs et d’acteurs nationaux de la Recherche"
Yaume- Messages : 113
Date d'inscription : 13/11/2007
Re: pétition, +de6000 signataires
Ouais ben ils ont raison en partie. On droit trouver une alternative au blocage. Ou plutôt non, bloquer et faire vraiment des choses concrètes et EF-FI-CA-CES. Moi je veux bien la diffusion de films, le théatre les manifs à 30 et tout ça. Mais là, faut s'axer sur deux choses : se montrer dans les medias, et faire chier l'Etat. Pour cela, seules les actions le permettront. Mais pour que les actions prennent beaucoup de monde, il faut bloquer la fac, sinon certains iront en cours. Mais il ne faut pas que le blocage perdure s'il ne se passe rien. De toute manière s'il ne se passe rien, le locage sautera en quelques semaines, voire quelques jours. en effet, les gens se démotiveront rapidement.
Rushkoff- Messages : 212
Date d'inscription : 08/11/2007
Re: pétition, +de6000 signataires
tu penses à des actions précises? t'as des exemples possibles?
Yaume- Messages : 113
Date d'inscription : 13/11/2007
Re: pétition, +de6000 signataires
Yaume a écrit:tu penses à des actions précises? t'as des exemples possibles?
les happening dans des lieux stratégiques à paris ce serait déjà pas mal de les multiplier. et des ateliers alternatifs ambulants déambulant dans les cours, avec les profs et les chercheurs qui se sont engagés à les tenir...
manon- Messages : 113
Date d'inscription : 15/11/2007
Re: pétition, +de6000 signataires
les happenings oui c'est prévu mais il nous faut du monde!!
Yaume- Messages : 113
Date d'inscription : 13/11/2007
mobilisation Paris 8 Saint-Denis :: Actualités de la mobilisation :: Elargissement/convergence des luttes
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